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Stockage De l'Oignon Pour Minimiser Les Pertes Post-Récolte: Quelle Solution? - Agriculture - Sénéland

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Romeo07 Romeo07 le 10 novembre 2023 à 07:28

Les défis de la conservation post-récolte dans le secteur horticole constituent une préoccupation majeure au Sénégal, un pays où les produits horticoles enregistrent des pertes importantes allant de 30 à 40 % au moment de la commercialisation. Face à ce problème récurrent, la Société d'exploitation du marché d'intérêt national (SEMIG), la gare des gros-porteurs et l'Agence de régulation des marchés ont récemment pris l'initiative de signer une convention de partenariat. Cette entente vise la construction et l'exploitation d'une unité de stockage d'oignon d'une capacité impressionnante de près de 5 000 tonnes.

La signature de cet accord à Diamniadio entre les directeurs généraux des entités partenaires marque le début d'une collaboration sur cinq ans pour relever le défi de la conservation post-récolte, une étape cruciale dans la chaîne de valeur des produits horticoles. Ansoumana Sané, responsable d'Apr/Thiès, est convaincu que ce partenariat est essentiel pour répondre aux préoccupations des consommateurs qui ont connu des moments difficiles en raison de la spéculation autour de l'oignon. Cette initiative, selon lui, s'inscrit dans le cadre des efforts déployés pour assurer la souveraineté alimentaire du pays, en particulier pour les produits à forte consommation tels que l'oignon, la pomme de terre, la carotte, le chou, et d'autres.

La directrice de la SEMIG SA, Fatoumata Niang Ba, souligne l'importance croissante de la demande d'espaces de stockage de la part des producteurs et opérateurs. Elle met en avant l'obligation de les soutenir, considérant que tout changement dans la chaîne de valeur agricole peut avoir des répercussions socioéconomiques significatives. Le but ultime de cette approche est de garantir la souveraineté alimentaire du pays, et elle envisage d'élargir et d'intégrer des projets existants au sein des entités relevant du ministère du Commerce pour renforcer l'efficacité de l'action entreprise.

Cette collaboration entre la SEMIG, la gare des gros-porteurs, et l'Agence de régulation des marchés vise à résoudre un problème pressant dans le secteur horticole sénégalais, à savoir les pertes post-récolte. Ces pertes sont souvent dues à un défaut de stockage et de conservation des produits, un enjeu majeur dans un contexte où la sécurité alimentaire et la disponibilité de produits horticoles de qualité sont essentielles.

Cependant, au-delà de cette initiative, il est crucial d'élargir la perspective pour aborder plus largement les problèmes liés à la conservation post-récolte dans l'ensemble du secteur horticole. Cela nécessite une analyse approfondie des causes sous-jacentes des pertes post-récolte, de l'efficacité des pratiques actuelles de stockage et de conservation, ainsi que des solutions innovantes pouvant être mises en œuvre à l'échelle nationale.

Le secteur horticole joue un rôle vital dans l'économie sénégalaise, fournissant des emplois et contribuant à la sécurité alimentaire. Une approche holistique de la conservation post-récolte pourrait non seulement réduire les pertes, mais également stimuler la durabilité de cette industrie cruciale. Il est impératif d'impliquer toutes les parties prenantes, y compris les agriculteurs, les autorités gouvernementales, les entreprises du secteur, les chercheurs et la société civile, dans un dialogue collaboratif visant à identifier des solutions innovantes et à mettre en œuvre des pratiques durables.

La technologie moderne, les approches basées sur les données, et les pratiques agricoles durables pourraient jouer un rôle central dans la transformation du secteur horticole sénégalais. L'utilisation de systèmes de surveillance intelligents, de techniques de stockage améliorées, et de chaînes logistiques efficaces pourrait contribuer à minimiser les pertes et à garantir que les produits horticoles parviennent aux consommateurs dans des conditions optimales.

En outre, des programmes éducatifs et de sensibilisation pour les agriculteurs sur les meilleures pratiques de stockage et de conservation pourraient renforcer la résilience du secteur face aux défis actuels et futurs. La formation sur les technologies émergentes et les méthodes agricoles durables peut également améliorer la productivité et la rentabilité des exploitations agricoles, tout en réduisant l'impact environnemental.

Alors que le partenariat entre la SEMIG, la gare des gros-porteurs, et l'Agence de régulation des marchés représente une étape positive, il est essentiel d'encourager d'autres initiatives similaires et de promouvoir une approche collaborative à l'échelle nationale. Les enseignements tirés de cette collaboration peuvent servir de modèle pour d'autres régions du Sénégal et même au-delà des frontières.

En conclusion, bien que la construction d'une unité de stockage d'oignon soit une réponse immédiate à un problème spécifique, l'élargissement de la discussion et la mise en œuvre de stratégies holistiques sont nécessaires pour aborder efficacement les défis plus vastes de la conservation post-récolte dans le secteur horticole sénégalais. Comment pouvons-nous garantir une approche durable et inclusive pour surmonter ces défis et promouvoir la sécurité alimentaire à long terme au Sénégal ? La réponse à cette question ouvre la voie à une vision plus complète et à des actions concertées pour transformer le paysage horticole sénégalais.

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Image de Agriculture. Les défis de la conservation post-récolte dans le secteur horticole constituent une préoccupation majeure au Sénégal, un pays où les produits horticoles enregistrent des pertes importantes allant de 30 à 40 % au moment de la commercialisation. Face à ce problème récurrent, la Société d'exploitation du marché d'intérêt national (SEMIG), la gare des gros-porteurs et l'Agence de régulation des marchés ont récemment pris l'initiative de signer une convention de partenariat. Cette entente vise la construction et l'exploitation d'une unité de stockage d'oignon d'une capacité impressionnante de près de 5 000 tonnes. La signature de cet accord à Diamniadio entre les directeurs généraux des entités partenaires marque le début d'une collaboration sur cinq ans pour relever le défi de la conservation post-récolte, une étape cruciale dans la chaîne de valeur des produits horticoles. Ansoumana Sané, responsable d'Apr/Thiès, est convaincu que ce partenariat est essentiel pour répondre aux préoccupations des consommateurs qui ont connu des moments difficiles en raison de la spéculation autour de l'oignon. Cette initiative, selon lui, s'inscrit dans le cadre des efforts déployés pour assurer la souveraineté alimentaire du pays, en particulier pour les produits à forte consommation tels que l'oignon, la pomme de terre, la carotte, le chou, et d'autres. La directrice de la SEMIG SA, Fatoumata Niang Ba, souligne l'importance croissante de la demande d'espaces de stockage de la part des producteurs et opérateurs. Elle met en avant l'obligation de les soutenir, considérant que tout changement dans la chaîne de valeur agricole peut avoir des répercussions socioéconomiques significatives. Le but ultime de cette approche est de garantir la souveraineté alimentaire du pays, et elle envisage d'élargir et d'intégrer des projets existants au sein des entités relevant du ministère du Commerce pour renforcer l'efficacité de l'action entreprise. Cette collaboration entre la SEMIG, la gare des gros-porteurs, et l'Agence de régulation des marchés vise à résoudre un problème pressant dans le secteur horticole sénégalais, à savoir les pertes post-récolte. Ces pertes sont souvent dues à un défaut de stockage et de conservation des produits, un enjeu majeur dans un contexte où la sécurité alimentaire et la disponibilité de produits horticoles de qualité sont essentielles. Cependant, au-delà de cette initiative, il est crucial d'élargir la perspective pour aborder plus largement les problèmes liés à la conservation post-récolte dans l'ensemble du secteur horticole. Cela nécessite une analyse approfondie des causes sous-jacentes des pertes post-récolte, de l'efficacité des pratiques actuelles de stockage et de conservation, ainsi que des solutions innovantes pouvant être mises en œuvre à l'échelle nationale. Le secteur horticole joue un rôle vital dans l'économie sénégalaise, fournissant des emplois et contribuant à la sécurité alimentaire. Une approche holistique de la conservation post-récolte pourrait non seulement réduire les pertes, mais également stimuler la durabilité de cette industrie cruciale. Il est impératif d'impliquer toutes les parties prenantes, y compris les agriculteurs, les autorités gouvernementales, les entreprises du secteur, les chercheurs et la société civile, dans un dialogue collaboratif visant à identifier des solutions innovantes et à mettre en œuvre des pratiques durables. La technologie moderne, les approches basées sur les données, et les pratiques agricoles durables pourraient jouer un rôle central dans la transformation du secteur horticole sénégalais. L'utilisation de systèmes de surveillance intelligents, de techniques de stockage améliorées, et de chaînes logistiques efficaces pourrait contribuer à minimiser les pertes et à garantir que les produits horticoles parviennent aux consommateurs dans des conditions optimales. En outre, des programmes éducatifs et de sensibilisation pour les agriculteurs sur les meilleures pratiques de stockage et de conservation pourraient renforcer la résilience du secteur face aux défis actuels et futurs. La formation sur les technologies émergentes et les méthodes agricoles durables peut également améliorer la productivité et la rentabilité des exploitations agricoles, tout en réduisant l'impact environnemental. Alors que le partenariat entre la SEMIG, la gare des gros-porteurs, et l'Agence de régulation des marchés représente une étape positive, il est essentiel d'encourager d'autres initiatives similaires et de promouvoir une approche collaborative à l'échelle nationale. Les enseignements tirés de cette collaboration peuvent servir de modèle pour d'autres régions du Sénégal et même au-delà des frontières. En conclusion, bien que la construction d'une unité de stockage d'oignon soit une réponse immédiate à un problème spécifique, l'élargissement de la discussion et la mise en œuvre de stratégies holistiques sont nécessaires pour aborder efficacement les défis plus vastes de la conservation post-récolte dans le secteur horticole sénégalais. Comment pouvons-nous garantir une approche durable et inclusive pour surmonter ces défis et promouvoir la sécurité alimentaire à long terme au Sénégal ? La réponse à cette question ouvre la voie à une vision plus complète et à des actions concertées pour transformer le paysage horticole sénégalais.

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