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Me Ciré Clédor Ly: Ousmane Sonko Demande Son Retour En Détention - Politique - Sénéland

Forum Sénéland / Politique / Me Ciré Clédor Ly: Ousmane Sonko Demande Son Retour En Détention (80 Vues)

Me Ciré Clédor Ly Estime Que La Santé d'Ousmane Sonko s'Est Détériorée / La CEDEAO Valide La Dissolution Du Parti d’Ousmane Sonko Au Sénégal / Présidentielle: Ousmane Sonko Face À Un Tournant Crucial (2) (3) (4)

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Romeo07 Romeo07 le 23 octobre 2023 à 15:22

La situation d'Ousmane Sonko, ancien leader de l'ex-parti Pastef au Sénégal, a pris un tournant dramatique ces derniers jours. Malgré son état de santé critique, le leader politique a exprimé le souhait d'être ramené en prison, mettant ainsi en évidence la gravité de sa protestation. Cette décision a été relayée par son avocat, Maître Ciré Clédor Ly, qui a révélé que la santé d'Ousmane Sonko se détériorait de manière alarmante depuis qu'il avait été admis à l'hôpital principal de Dakar. L'avocat a averti que "la détérioration de son état de santé s’accélère, et il est à craindre le pire."

La décision d'Ousmane Sonko de reprendre sa grève de la faim et de réclamer son retour en détention a suscité de nombreuses inquiétudes au sein de la communauté internationale et a ravivé le débat sur les droits de l'homme et la démocratie au Sénégal.

Me Ciré Clédor Ly, l'avocat d'Ousmane Sonko, a pointé du doigt l'État sénégalais comme étant le principal responsable de la situation actuelle. Il a déclaré : "Tout laisse croire que l'État, qui a jeté le masque, dévoilant sa véritable nature réfractaire aux lois qu'il viole avec arrogance et mépris à l'égard des citoyens, sans aucun respect à l'endroit de dignes et loyaux magistrats." Cette déclaration met en lumière une tension croissante entre le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire au Sénégal, mettant en péril la stabilité institutionnelle du pays.

Me Ciré Clédor Ly a également avancé l'idée que l'État sénégalais cherchait à affaiblir le pouvoir spirituel d'Ousmane Sonko auprès de ses disciples. Malgré les appels et les interventions de ce dernier auprès du président de la République, aucune solution ou réconciliation n'a été trouvée jusqu'à présent. Cette situation soulève des questions sur les motivations sous-jacentes de l'État et les tensions politiques au Sénégal.

L'avocat a continué en critiquant l'attitude de l'État, affirmant qu'il avait refusé d'exécuter les décisions de justice, notamment le jugement de Ziguinchor, dont le recours devant la Cour Suprême n'était pas suspensif, et qui ordonnait la réinscription d'Ousmane Sonko sur les listes électorales. De plus, il a accusé l'État de ne pas avoir réenregistré le dossier d'Adji Rabi Sarr pour juger Ousmane Sonko, en violation de la loi. Ces allégations mettent en lumière des préoccupations sérieuses concernant l'indépendance du système judiciaire et l'application équitable de la loi au Sénégal.

Me Ciré Clédor Ly a également souligné le fait qu'Ousmane Sonko avait été un interlocuteur actif et constructif dans le pouvoir spirituel, écoutant et satisfaisant les demandes de ce dernier sans rien obtenir en retour. Cette relation complexe entre l'État et Ousmane Sonko souligne le besoin de compréhension et de résolution des conflits politiques au Sénégal.

En rappelant les épreuves endurées par son client au fil des ans, Me Ciré Clédor Ly a fait allusion aux arrestations arbitraires, aux abus de qualifications juridiques et à la détention provisoire. Il a noté que malgré ces difficultés, Ousmane Sonko conservait sa foi en la population sénégalaise, qui aspire au changement, et continuait à être victime de la violence de l'État.

Me Ciré Clédor Ly a conclu en lançant un avertissement concernant la dégradation de la démocratie au Sénégal. Il a souligné que le Sénégal avait longtemps été perçu comme un modèle de démocratie et d'État de droit en Afrique, mais que la manipulation des lois, le recours à la force et la trahison du serment de la magistrature avaient érodé les fondements des institutions du pays. Sa mise en garde était claire : un réveil brutal pourrait survenir si ces tendances se poursuivaient.

À la lumière de ces développements, la question demeure : quelle sera la réponse de la communauté internationale et du peuple sénégalais face à la détérioration de la situation politique et à la santé précaire d'Ousmane Sonko ?

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Image de Politique. La situation d'Ousmane Sonko, ancien leader de l'ex-parti Pastef au Sénégal, a pris un tournant dramatique ces derniers jours. Malgré son état de santé critique, le leader politique a exprimé le souhait d'être ramené en prison, mettant ainsi en évidence la gravité de sa protestation. Cette décision a été relayée par son avocat, Maître Ciré Clédor Ly, qui a révélé que la santé d'Ousmane Sonko se détériorait de manière alarmante depuis qu'il avait été admis à l'hôpital principal de Dakar. L'avocat a averti que "la détérioration de son état de santé s’accélère, et il est à craindre le pire." La décision d'Ousmane Sonko de reprendre sa grève de la faim et de réclamer son retour en détention a suscité de nombreuses inquiétudes au sein de la communauté internationale et a ravivé le débat sur les droits de l'homme et la démocratie au Sénégal. Me Ciré Clédor Ly, l'avocat d'Ousmane Sonko, a pointé du doigt l'État sénégalais comme étant le principal responsable de la situation actuelle. Il a déclaré : "Tout laisse croire que l'État, qui a jeté le masque, dévoilant sa véritable nature réfractaire aux lois qu'il viole avec arrogance et mépris à l'égard des citoyens, sans aucun respect à l'endroit de dignes et loyaux magistrats." Cette déclaration met en lumière une tension croissante entre le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire au Sénégal, mettant en péril la stabilité institutionnelle du pays. Me Ciré Clédor Ly a également avancé l'idée que l'État sénégalais cherchait à affaiblir le pouvoir spirituel d'Ousmane Sonko auprès de ses disciples. Malgré les appels et les interventions de ce dernier auprès du président de la République, aucune solution ou réconciliation n'a été trouvée jusqu'à présent. Cette situation soulève des questions sur les motivations sous-jacentes de l'État et les tensions politiques au Sénégal. L'avocat a continué en critiquant l'attitude de l'État, affirmant qu'il avait refusé d'exécuter les décisions de justice, notamment le jugement de Ziguinchor, dont le recours devant la Cour Suprême n'était pas suspensif, et qui ordonnait la réinscription d'Ousmane Sonko sur les listes électorales. De plus, il a accusé l'État de ne pas avoir réenregistré le dossier d'Adji Rabi Sarr pour juger Ousmane Sonko, en violation de la loi. Ces allégations mettent en lumière des préoccupations sérieuses concernant l'indépendance du système judiciaire et l'application équitable de la loi au Sénégal. Me Ciré Clédor Ly a également souligné le fait qu'Ousmane Sonko avait été un interlocuteur actif et constructif dans le pouvoir spirituel, écoutant et satisfaisant les demandes de ce dernier sans rien obtenir en retour. Cette relation complexe entre l'État et Ousmane Sonko souligne le besoin de compréhension et de résolution des conflits politiques au Sénégal. En rappelant les épreuves endurées par son client au fil des ans, Me Ciré Clédor Ly a fait allusion aux arrestations arbitraires, aux abus de qualifications juridiques et à la détention provisoire. Il a noté que malgré ces difficultés, Ousmane Sonko conservait sa foi en la population sénégalaise, qui aspire au changement, et continuait à être victime de la violence de l'État. Me Ciré Clédor Ly a conclu en lançant un avertissement concernant la dégradation de la démocratie au Sénégal. Il a souligné que le Sénégal avait longtemps été perçu comme un modèle de démocratie et d'État de droit en Afrique, mais que la manipulation des lois, le recours à la force et la trahison du serment de la magistrature avaient érodé les fondements des institutions du pays. Sa mise en garde était claire : un réveil brutal pourrait survenir si ces tendances se poursuivaient. À la lumière de ces développements, la question demeure : quelle sera la réponse de la communauté internationale et du peuple sénégalais face à la détérioration de la situation politique et à la santé précaire d'Ousmane Sonko ?

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