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Élection Présidentielle 2024: Sondages Sur Macky Sall, Amadou Bâ Et Sonko - Politique - Sénéland

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Présidentielle 2024: Ousmane Sonko Informé Jeudi Sur Sa Radiation Électorale / Présidentielle 2024: Thierno Alassane Sall Annonce Sa Participation / Amadou Bâ, Le Fer De Lance De La Coalition Bby Pour La Présidentielle 2024 (2) (3) (4)

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Romeo07 Romeo07 le 18 octobre 2023 à 15:08

Au Sénégal, l'effervescence liée à la présidentielle de février 2024 a pris son envol avec le coup d'envoi de la campagne des parrainages le 27 septembre dernier. Cependant, avant même que le Conseil constitutionnel ne se penche sur les dossiers de candidature entre le 26 décembre et le 12 janvier suivant, de nombreux candidats ont déjà mis en place des enquêtes et sondages pour éclairer leur stratégie de pré-campagne.

Depuis 1986, la diffusion de sondages d'opinion en relation directe ou indirecte avec un référendum ou une élection est interdite au Sénégal. Pourtant, à l'approche de chaque élection présidentielle, il est devenu courant d'observer les états-majors des candidats commander ces enquêtes afin d'évaluer l'intention de vote des électeurs. En juillet dernier, un responsable du parti Pastef avait révélé que Macky Sall avait commandé trois sondages pour un éventuel second tour, l'un l'opposant à Ousmane Sonko, un autre à Amadou Ba, et un troisième à Aly Ngouille Ndiaye, et que tous avaient placé Sonko en tête.

Pourtant, cette interdiction légale ne semble pas décourager les candidats qui continuent à faire usage de sondages. L'un d'entre eux a même partagé : "J'ai commencé à utiliser les sondages très en amont. À présent, ils me permettent de cibler les zones où je dois intensifier mon travail, de situer mes forces et mes faiblesses sur l'étendue du territoire, de comprendre les préoccupations des populations selon les régions." Ainsi, les sondages ont acquis une place prépondérante dans la stratégie de pré-campagne des candidats.

L'élection présidentielle de 2024 semble particulièrement susciter l'engouement, notamment parce que le scrutin s'annonce ouvert, offrant un large éventail de possibilités. Yacine Ba Sall, directrice de l'institut de sondages BDA à Dakar, a souligné l'intérêt grandissant des clients pour les sondages, précisant que la réalisation de sondages politiques occupe la majorité de son activité pendant la période électorale, par rapport à seulement 15 % en temps normal.

La commande d'un sondage national, qui interroge environ 3 500 personnes sur l'ensemble du territoire sénégalais, nécessite un budget considérable, estimé entre 20 millions et 30 millions de F CFA (environ 30 500 à 45 700 euros). Les instituts de sondage comme BDA travaillent avec une méthode de quotas pour déterminer des échantillons représentatifs de la population. Les demandes des clients sont variées, allant des questions de fond aux questions d'actualité, des cotes de popularité aux intentions de vote. Plus on se rapproche de la date du scrutin, plus il devient aisé de faire des pronostics, en particulier en ce qui concerne le second tour de l'élection.

Cependant, les détails sur les "questions d'actualité" restent confidentiels, mais il est indéniable que les questions liées à Ousmane Sonko, dont le destin judiciaire a fortement marqué la scène politique sénégalaise ces trois dernières années, sont récurrentes dans ces enquêtes.

Selon des proches du président de la République, Macky Sall lui-même ne néglige pas les sondages. L'un de ses collaborateurs a affirmé que le président se livre fréquemment à ces exercices et n'entreprend aucune décision majeure sans commander au préalable un sondage. C'est d'ailleurs sur la base d'un sondage qu'il aurait pris la décision de désigner son Premier ministre, Amadou Ba, comme candidat de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY) pour l'élection de février 2024, avec une large avance sur les autres candidats.

Il est à noter que ces sondages ne prenaient pas en compte la possible participation d'Ousmane Sonko à l'élection. Le candidat de l'opposition, malgré sa condamnation par contumace pour "corruption de la jeunesse" et les menaces de radiation des listes électorales, dépassait ses concurrents dans les sondages précédents, d'après un interlocuteur proche du président.

Alors que le Sénégal se prépare pour une élection présidentielle hautement compétitive en 2024, les sondages jouent un rôle de plus en plus important dans la stratégie de chaque candidat. Ces enquêtes fournissent un aperçu précieux de l'opinion publique et aident les acteurs politiques à mieux cibler leurs campagnes et à anticiper les résultats potentiels. Mais la question demeure : dans quelle mesure les sondages influenceront-ils réellement l'issue de cette élection cruciale pour l'avenir du Sénégal ?

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Image de Politique. Au Sénégal, l'effervescence liée à la présidentielle de février 2024 a pris son envol avec le coup d'envoi de la campagne des parrainages le 27 septembre dernier. Cependant, avant même que le Conseil constitutionnel ne se penche sur les dossiers de candidature entre le 26 décembre et le 12 janvier suivant, de nombreux candidats ont déjà mis en place des enquêtes et sondages pour éclairer leur stratégie de pré-campagne. Depuis 1986, la diffusion de sondages d'opinion en relation directe ou indirecte avec un référendum ou une élection est interdite au Sénégal. Pourtant, à l'approche de chaque élection présidentielle, il est devenu courant d'observer les états-majors des candidats commander ces enquêtes afin d'évaluer l'intention de vote des électeurs. En juillet dernier, un responsable du parti Pastef avait révélé que Macky Sall avait commandé trois sondages pour un éventuel second tour, l'un l'opposant à Ousmane Sonko, un autre à Amadou Ba, et un troisième à Aly Ngouille Ndiaye, et que tous avaient placé Sonko en tête. Pourtant, cette interdiction légale ne semble pas décourager les candidats qui continuent à faire usage de sondages. L'un d'entre eux a même partagé : "J'ai commencé à utiliser les sondages très en amont. À présent, ils me permettent de cibler les zones où je dois intensifier mon travail, de situer mes forces et mes faiblesses sur l'étendue du territoire, de comprendre les préoccupations des populations selon les régions." Ainsi, les sondages ont acquis une place prépondérante dans la stratégie de pré-campagne des candidats. L'élection présidentielle de 2024 semble particulièrement susciter l'engouement, notamment parce que le scrutin s'annonce ouvert, offrant un large éventail de possibilités. Yacine Ba Sall, directrice de l'institut de sondages BDA à Dakar, a souligné l'intérêt grandissant des clients pour les sondages, précisant que la réalisation de sondages politiques occupe la majorité de son activité pendant la période électorale, par rapport à seulement 15 % en temps normal. La commande d'un sondage national, qui interroge environ 3 500 personnes sur l'ensemble du territoire sénégalais, nécessite un budget considérable, estimé entre 20 millions et 30 millions de F CFA (environ 30 500 à 45 700 euros). Les instituts de sondage comme BDA travaillent avec une méthode de quotas pour déterminer des échantillons représentatifs de la population. Les demandes des clients sont variées, allant des questions de fond aux questions d'actualité, des cotes de popularité aux intentions de vote. Plus on se rapproche de la date du scrutin, plus il devient aisé de faire des pronostics, en particulier en ce qui concerne le second tour de l'élection. Cependant, les détails sur les "questions d'actualité" restent confidentiels, mais il est indéniable que les questions liées à Ousmane Sonko, dont le destin judiciaire a fortement marqué la scène politique sénégalaise ces trois dernières années, sont récurrentes dans ces enquêtes. Selon des proches du président de la République, Macky Sall lui-même ne néglige pas les sondages. L'un de ses collaborateurs a affirmé que le président se livre fréquemment à ces exercices et n'entreprend aucune décision majeure sans commander au préalable un sondage. C'est d'ailleurs sur la base d'un sondage qu'il aurait pris la décision de désigner son Premier ministre, Amadou Ba, comme candidat de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY) pour l'élection de février 2024, avec une large avance sur les autres candidats. Il est à noter que ces sondages ne prenaient pas en compte la possible participation d'Ousmane Sonko à l'élection. Le candidat de l'opposition, malgré sa condamnation par contumace pour "corruption de la jeunesse" et les menaces de radiation des listes électorales, dépassait ses concurrents dans les sondages précédents, d'après un interlocuteur proche du président. Alors que le Sénégal se prépare pour une élection présidentielle hautement compétitive en 2024, les sondages jouent un rôle de plus en plus important dans la stratégie de chaque candidat. Ces enquêtes fournissent un aperçu précieux de l'opinion publique et aident les acteurs politiques à mieux cibler leurs campagnes et à anticiper les résultats potentiels. Mais la question demeure : dans quelle mesure les sondages influenceront-ils réellement l'issue de cette élection cruciale pour l'avenir du Sénégal ?

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